Nous vous avions présenté certaines des disciplines les plus connues des Jeux Paralympiques. Voici d’autres épreuves ayant lieu lors de ce grand évènement sportif.

Le para aviron se pratique, en compétition, sur une distance de 2000m, seul ou en équipage, dans des bateaux de différentes longueurs. L’effort est intense et dure, selon les catégories, de 7 à 12 minutes.

Le para aviron est un sport qui allie exigence physique, technique et plaisir de la glisse. Les embarcations sont dotées de flotteurs qui permettent de ramer en toute sécurité, sans risque de “chavirage”. Les catégories de handicaps et les embarcations sont les suivants : Les PR1 sont réservés aux rameurs ne pouvant pas utiliser leurs jambes et leur tronc, ils sont seuls dans leur embarcation et utilisent deux rames. Les PR2, équipage de deux rameurs (un homme, une femme), ayant chacun deux rames. Enfin les PR3, équipage composé de quatre rameur.se.s (deux femmes et deux hommes), et d’un barreur, chaque rameur ramant avec une seule rame, côté droit ou gauche. Pour gagner, Pour gagner, il est nécessaire de franchir en premier la ligne d’arrivée.

Le para badminton apparaîtra pour la première fois au programme des Jeux Paralympiques de Tokyo, en 2020.  Il peut être pratiqué soit en fauteuil, soit debout, selon le type de handicap.

On compte un total de six catégories différentes : le handicap des membres supérieurs, le handicap des membres inférieurs, les fauteuils roulants, et les personnes de petite taille . Comme pour le badminton, le para badminton se dispute en simple homme et simple dame, double homme, double dame et double mixte. Il se joue sur un terrain de badminton standard, cependant, il peut parfois être modifié pour certaines catégories, comme pour les simples en fauteuil qui se déroulent sur un demi-terrain. Lors de la frappe du volant, une partie du tronc de l’athlète doit toujours être en contact avec le siège de son fauteuil. Pour gagner un match, il faut être le premier à remporter deux sets de 21 points. Lors de la frappe du volant, une partie du tronc de l’athlète doit toujours être en contact avec le siège de son fauteuil.

Aux Jeux Paralympiques, toutes les épreuves se disputent sur 200m sprint, en confrontation directe et en monoplace dans deux types d’embarcations que sont le kayak ou la pirogue.

En kayak, on utilise une pagaie double (un manche et deux pales), alors qu’en pirogue on utilise une pagaie simple (un manche et une pale). Contrairement à l’aviron, la pagaie n’a aucun point de fixation sur l’embarcation, le pagayeur doit donc créer son appui dans l’eau. Il transmet alors de l’énergie à l’embarcation en utilisant son corps pour se déplacer. Par ailleurs, Il existe trois catégories : Les athlètes sans ou avec une fonction très limitée du tronc, sans fonction des jambes. Les athlètes avec une fonction partielle du tronc et des jambes, capables de s’asseoir droit dans un kayak mais ayant éventuellement besoin d’un siège avec dossier haut. Enfin, nous retrouvons les athlètes avec une fonction du tronc et une fonction partielle des jambes, capables de s’asseoir avec le tronc en flexion avant dans le kayak et d’utiliser au moins une jambe. Pour gagner, il suffit naturellement de franchir en premier la ligne d’arrivée.

Seul le dressage est inclus au programme des Jeux Paralympiques. Le para dressage est un sport dans lequel les athlètes sont jugés sur la précision et la qualité de leur équitation, le comportement de leur cheval aux différentes allures, les arrêts, la dimension artistique…

Le para dressage comprend trois disciplines : épreuve technique imposée, reprise libre en musique et une épreuve par équipe. Les épreuves sont mixtes et les cavaliers se voient attribuer par les juges un score traduit par un pourcentage en fonction de la prestation proposée. Par ailleurs, les concurrents sont classés en quatre grades de niveau de handicap. Selon les besoins des participants, l’utilisation d’un matériel spécifique est autorisée. Cela peut être une selle adaptée, des sangles, des éperons…

Le para judo est destiné exclusivement à des sportifs en situation de handicap visuel, et les règles sont identiques à celles du mêmes du judo olympique. En raison de leur handicap, le contact entre les concurrents doit être permanent. Si ce n’est pas le cas, le combat est arrêté par l’arbitre. Avant même le début du combat, les combattants doivent saisir le judogi de l’adversaire.

Comme au judo olympique, les combattants sont classés par catégories de poids. Même s’ils sont classés par catégorie, B2-B3 (mal-voyant) ou B1 (non-voyants), les trois niveaux combattent ensemble, par catégories de poids. Les catégories de poids masculines vont de moins de 60kg à plus de 100kg. Les catégories féminines vont de moins de 48kg à plus de 70 kg. Chaque combat dure 4 minutes, sans compter les arrêts. Pour remporter la victoire, il suffit soit de marquer plus de points que son adversaire par des attaques successives, soit de marquer un ippon (équivalent du KO en boxe).

source : paris 2024