L'éducation thérapeutique

inculquée par le corps médical

Le système sanitaire français met en place une politique nationale en faveur de l’éducation thérapeutique du patient (ETP).

 

La médecine physique et de réadaptation dont une grande partie de l’activité s’inscrit dans le champ des soins de suite et de réadaptation (SSR) peut être amenée à tenir une place importante dans ce dispositif.

 

Ainsi, la Société française de médecine physique et de réadaptation (SOFMER) souhaite inscrire l’ETP dans son plan d’action scientifique en favorisant l’émergence d’une ETP fondée sur les preuves, développée en milieu de rééducation.

 

L’éducation thérapeutique du patient et de sa famille doit être envisagée pour tous les patients à mobilité réduite permanente et pour lesquels le risque d’escarre est constant.

 

Par éducation on entend « aider les patients à acquérir ou maintenir les compétences dont ils ont besoin pour gérer au mieux leur vie ».

 

 

Cette éducation thérapeutique comprend :

  • Des activités conçues pour rendre les patients conscients et informés de leur maladie ou handicap ainsi que de l’organisation des stratégies médicales et soignantes qui les concernent.
  • Des activités organisées de sensibilisation, d’information, d’apprentissage et d’accompagnement psychosocial concernant la maladie, le traitement prescrit, les soins et l’hospitalisation.

 

 

Ce processus éducatif vise à aider le patient et leur entourage à comprendre la maladie, le handicap et le traitement, à mieux coopérer avec les soignants, et à maintenir ou améliorer leur qualité de vie.

 

Une démarche de ce type doit demeurer applicable à tous les publics pour lesquels le risque d’escarre est chronique, y compris les personnes âgées dépendantes.

 

La démarche éducative consiste à adapter l’éducation en fonction de la connaissance du patient (diagnostic éducatif) et à négocier et se mettre d’accord avec le patient sur les compétences qui lui sont les plus utiles à acquérir en intégrant les éléments suivants chaque fois que nécessaire :

  • Les facteurs de risque d’escarre spécifiques au patient.
  • L’auto surveillance cutanée aux points d’appui.
  • La mobilisation et les changements de position.
  • L’hydratation et l’alimentation.
  • L’hygiène de la peau.
  • L’élimination urinaire et/ou fécale.
  • L’habillement, l’adaptation à l’environnement.
  • La prise en charge de la douleur et la participation aux soins de plaies.

 

 

 

Vous pouvez découvrir toutes les informations détaillées sur ces documents sources :

https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/etp_-_guide_version_finale_2_pdf.pdf

https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-01972436/document